Le métier de parcheminier
PARCHEMINIER
Le parcheminier produit les parchemins utilisés pour la reliure, l’écriture, l'ébénisterie de luxe ou la réalisation d’instruments de musique. Il trempe les peaux de chevreau et de mouton dans un bain de chaux, les délaine et les sèche. Mais il ne les tanne pas.
Cela nessessite une habileté manuelle, un attrait pour le cuir et un interet pour le secteur du luxe
Matière peu utilisée par les artisans d’art, le parchemin offre pourtant des usages riches et variés voire parfois inattendus. Il peut être employé dans les arts graphiques pour la reliure, l’enluminure, la calligraphie ou la restauration d’ouvrages anciens. Dans le luminaire, il sert à la fabrication d’abat-jours, dans la décoration à l’ameublement et au mobilier pour la gainerie d’art. Ses caractéristiques techniques lui ouvrent des débouchés dans la haute facture instrumentale. Mais il y a aussi la maroquinerie, la bijouterie contemporaine, etc.
Ce matériau luxueux nécessite pour sa fabrication un approvisionnement en belles peaux brutes. Les différentes opérations de transformation représentant de nombreuses heures de travail.
En France, cette activité est maintenue aujourd’hui par moins de cinq tanneries et mégisseries. Celles-ci montrent une réelle volonté de faire perdurer un savoir-faire et une tradition bien que le parchemin ne représente qu’une part marginale (entre 2% et 15%) de leur activité principale qui reste la fabrication de cuir.
Comment devenir Parcheminier :
Il n’existe aucune formation initiale dédiée à l’apprentissage du métier de parcheminier. En revanche, on recense différentes formations spécialisées dans le travail et la chimie du cuir.
On ne recense aucune formation professionnelle continue spécialisée dans la fabrication du parchemin. Toutefois, diverses formations appliquées au cuir sont proposées aux professionnels du secteur. CTC Centre de formation propose un large choix de formations pour approfondir la connaissance du cuir, le tannage, le corroyage ou les différents types de finitions.
